J'arrivai à la grille qui entourai le district 10 et le séparait de la forêt. Je tendis l'oreille, pour vérifier si elle était électrique. Non, comme d'habitude. Je me faufilai entre les fils et m'enfonçai dans les bois. J'adorais cet endroit. La forêt me rappelai tellement de souvenirs...Petite, je passait pratiquement tout mon temps dans les bois du district 7. J'eu un instant de mélancolie, mais me repris rapidement. Je ne devait pas penser au passer. Tout cela n'avait pas d'importance, ce qui comptait c'était l'instant présent, tout ce qui comptait c'était survivre. J'arrivais à un grand chêne, sans doute le plus haut de la forêt. Je bondit et commençai à grimper. Enfin, j'arrivais à la hauteur d'un trou dans le tronc et en sortis une hache, quelques couteaux et un arc. Je descendit rapidement de l'arbre.
Vu que je ne pouvais pas compter sur ma famille adoptive pour me nourrir, j'étais dans l'obligation de m'en procurer moi-même. Je devais chasser. J'avais toujours cru que le district 10 ne manquait pas de nourriture, vu que c'était le district charger le la production de viande, mais ça c'était avant que le capitole ne reprenne le pouvoir. Maintenant pratiquement toute la viande allait au capitole.
J'aperçus alors un lapin des neiges. J'avais de la chance, ce jour-là! Je brandis mon arc, le chargeai d'une flèche, tendis la corde et tirai.
La flèche n'atteignit pas sa cible. Le lapin fila. Bien que je chassais pratiquement tous les jours, je n'étais pas extraordinaire avec un arc. J'avais plus l'habitude des armes plus lourde, comme une hache, par exemple. Ayant grandit dans le district 7, j'avais appris à manier une hache depuis mon plus jeune âge. Ma mère n'avais jamais aimé me voir avec une arme, mais mon père disait toujours que la paix n'allait pas durer éternellement et qu'il fallait être prêts. Je n'étais pas on plus mauvaise au lancé de couteaux. Maintenant que j'habitais dans le district des bouchers, c'était un avantage de pouvoir travailler avec des couteaux.
Je finis par attraper un petit quelque chose, coupai un peu de bois et fis un feu. Je mangeai et me mis sur le chemin du retour. Il se faisait tard, et je n'avais pas envie d'énerver encore plus ma "mère".